
Mon voyage à Londres post-covid
Après la période du confinement toute récente où on pouvait à peine sortir de la maison, voyager et surtout voyager à l’étranger parait presque irréel. Je n’aurais jamais planifié un voyage étranger en ces temps incertains, si je n’avais pas eu de billets Eurostar que j’ai dû repousser à plusieurs reprises depuis le printemps dernier. Initialement, je devais voyager en Écosse pour visiter les lieux de tournage de ma série fétiche The Outlander. Mais le tour opérateur ayant temporairement arrêté son activité à cause de la situation sanitaire, le but de mon voyage initial est tombé à l’eau.
J’aurais pu continuer à repousser le voyage, en espérant que la situation s’améliore un jour. Mais après cette période difficile, j’avais besoin de partir, d’aller voir ailleurs. Remplie de craintes et de remords, j’ai donc décidé de prendre le risque et de partir à Londres…
Avant le départ
J’ai eu quand même beaucoup de chance, car jusqu’à la dernière semaine avant le départ, je n’étais pas sûre de pouvoir voyager. Depuis le mois de juin, le Royaume-Uni imposait à tous les voyageurs arrivant sur son territoire de se mettre en quarantaine pendant quatorze jours. Ces mesures ont été suspendus en Angleterre le 10 juillet, donc seulement un jour avant mon départ ! En revanche, d’après les informations officielles, l’Écosse a décidé de maintenir la quatorzième pour les voyageurs. Une raison de plus de reporter mon voyage dans ce beau pays pour des temps meilleurs…

Pour ce voyage improvisé à Londres je n’avais aucun objectif particulier. Je pensais juste prendre mon temps pour me reposer, pour flâner à pieds dans la ville, pour lire, pour m’aérer l’esprit tout simplement. Compte tenu d’un très faible nombre de touristes à Londres, j’ai trouvé sans problème au dernier moment un très joli appartement de location dans un quartier très calme et agréable (South Kensington). Il se trouvait au dernier étage d’une résidence touristique. Et après mon arrivée, j’ai découvert avec stupéfaction que j’y étais l’unique résidente !
Ce petit week-end à Londres a donc été sur de nombreux points assez particulier. Je vous propose de faire une liste de toutes les particularités qui m’ont marqués lors de ce voyage post-covid. Comme la situation sanitaire évolue très vite, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un voyage ayant eu lieu en juillet 2020.
Changements post-covid à l’arrivée et au départ
- Un ou deux jours avant le départ, j’ai dû remplir un formulaire numérique exigé par les autorités britanniques pour pouvoir pister tous les voyageurs si besoin. Si un cas de covid est signalé dans le train par exemple. Je devais donc renseigner mon adresse au Royaume-Uni, mon numéro de téléphone, les pays que j’avais visités lors des dernières semaines, etc. Ce formulaire n’a pas été contrôlé à la frontière. On m’a juste demandé si je l’avais sur moi.
- L’Eurostar a drastiquement diminué le nombre de ces trains. Le jour de mon voyage, il n’y avait que quatre trains à l’allée et quatre trains au retour (ils partaient quasiment toutes les heures en temps normal !). J’avais peur que le train soit bondé. Mais comme il y avait beaucoup moins de voyageurs, et comme les départs étaient espacés, le terminal de départ a été presque désert…
- Le remplissage des trains a également été réduit. Tous les voyageurs ont été assis un par un, sans personne à côté.
- Aucun moyen de se restaurer ou même d’acheter une bouteille d’eau dans le terminal de départ ou dans le train. Il vaut mieux penser à apporter son casse-croûte et sa boisson avec soi.
- Faut-il préciser que le port de masque est obligatoire tous le long du trajet ?
- Comme j’ai un passeport biométrique, j’ai pu passer la frontière sans contact avec les tourniquets seulement à l’allée, mais pas au retour. A St Pancras, ce sont des policiers en chair et en os qui faisaient des contrôles.

Changements post-covid sur place
- Les londoniens ont quasiment déserté leurs transports en commun. Il y avait vraiment très peu de monde dans le métro. Je me retrouvais donc souvent toute seule dans le wagon…
- L’agence de location où j’ai loué mon studio a organisé un check-in sans contact. Ainsi, on m’avait fourni des instructions et je n’ai croisé personne en arrivant sur place.
- A l’exception des supermarchés, la plupart des magasins n’avaient pas encore ouvert.
- Les attractions touristiques et les musées avaient encore la porte close. Seule la Tour de Londres avait ouvert juste quelques jours avant mon arrivée, mais j’ai raté les jours de l’ouverture.
- Je ne voyais que très peu de touristes.
- En revanche, les parcs et les jardins débordaient de monde. Mais ils sont tellement grands, facile de garder ses distances de sécurité !
- Le gel hydroalcoolique était partout. Le port de masque était obligatoire dans les transports.
A quand le retour à la normale…
Je suis heureuse malgré tout d’avoir pu accomplir ce voyage. Et j’espère tellement que la situation reviendra un jour à la normale et on pourra de nouveau voyager sans craintes et sans restrictions. J’espère aussi pouvoir un jour organiser de nouveau mon voyage en Écosse que je n’ai pas pu faire finalement. Et surtout de rentrer en Russie voir ma famille. Mais malheureusement, la situation ne semble pas s’améliorer pour l’instant. J’ai l’impression qu’on est encore loin, très loin du retour à la normal. Et cette pensée me remplit de tristesse et me fait déprimer…
En attendant des jours meilleurs, on va bientôt prendre la route pour aller au sud de la France voir une autre partie de notre famille. Ce voyage a également déjà été reporté de multiples fois, en janvier à cause de la grippe, et en avril à cause du confinement. J’ai tellement, tellement hâte.
Et vous, cet été, plutôt les vacances en France, à l’étranger ou juste autour de chez vous ?
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Trois robes Etsy en lin que je porte cet été – Anna Autumnalys
août 28, 2020 at 4:52
[…] sur un cintre, et le lendemain on peut les mettre sans passer par la case repassage (testé lors de mon voyage à Londres). De toute façon, le lin a un charme particulier même lorsqu’il […]